Seydou Gougna avait remporté le Prix National Bernard Dadié du Jeune Écrivain au Salon international du Livre d’Abidjan de mai 2018 avec le tome 1 de son livre. Il vient de sortir, toujours chez les éditions Classiques Ivoiriens la suite de sa fascinante histoire de la vie du pharaon mort prématurément et dont l’immense richesse funéraire découverte dans sa pyramide avait fait la notoriété. Le tome 2 de son livre traite de la question de la sécurité de la Haute Egypte et de la paix que le jeune pharaon doit maintenir et protéger. Mais la réalité du pouvoir dans un si vaste territoire va le rattraper car les rebelles Hittites ne sont pas prêts de lâcher leur morceau de ce si riche empire. L’exploitation littéraire et artistique de la mémoire historique de l’Egypte pharaonique que fait Seydou Gougna est donc encore à saluer car rappelons toujours les paroles de celui dont l’auteur se réclame toujours l’héritier, Cheikh Anta Diop, le grand savant sénégalais, promoteur de l’Egypte pharaonique négro-africaine, qui écrivait en 1981 dans son livre Civilisation ou barbarie à la page 12 ceci : « Pour nous, le retour à l'Egypte dans tous les domaines est la condition nécessaire pour réconcilier les civilisations africaines avec l'histoire, pour pouvoir bâtir un corps de sciences humaines modernes, pour rénover la culture africaine. Loin d'être une délectation sur le passé, un regard vers l'Egypte antique est la meilleure façon de concevoir et bâtir notre futur culturel. L'Egypte jouera dans la culture africaine repensée et rénovée, le même rôle que les antiquités gréco-latines dans la culture occidentale.
. Publié par les Editions Classiques ivoiriens en 2020, le tome 2 du roman « Toutankhamon : la légende de l’enfant pharaon » compte de 200 pages
SOSSIEHI Roche
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