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« Toutankhamon : la légende de l’enfant pharaon » de seydou Gougna

Photo du rédacteur: lci focuseduclci focuseduc

« Toutankhamon : la légende de l’enfant pharaon » de seydou Gougna ou la valorisation de la Mémoire de l’Égypte pharaonique négro-africaine

Cheikh Anta Diop, le grand savant sénégalais, promoteur de l’Egypte pharaonique négro-africaine, écrivait en 1981 dans son livre Civilisation ou barbarie à la page 12 ceci : « Pour nous, le retour à l'Egypte dans tous les domaines est la condition nécessaire pour réconcilier les civilisations africaines avec l'histoire, pour pouvoir bâtir un corps de sciences humaines modernes, pour rénover la culture africaine. Loin d'être une délectation sur le passé, un regard vers l'Egypte antique est la meilleure façon de concevoir et bâtir notre futur culturel. L'Egypte jouera dans la culture africaine repensée et rénovée, le même rôle que les antiquités gréco-latines dans la culture occidentale. » On peut le dire sans se tromper, Seydou Gougna le reconnait lui-même 23 mai 2018 à l’occasion du Café Littéraire à l’Institut français, le livre « Toutankhamon : la légende de l’enfant Pharaon »Tome 1, est un hommage au grand historien sénégalais dont le roman fait échos aux travaux de recherches. Publié par les Editions Classiques ivoiriens en 2007, le roman de 158 pages relate la lutte pour le pouvoir du fils de la princesse Mésyt. L’auteur en écrivant à la page 6 « L’Egypte était la terre des savants les plus respectés et les plus écoutés. » et la page 11 « cheveux nattés, peau noire fraîche » affirme là une vérité historique aujourd’hui établie grâce aux batailles scientifiques de Cheikh Anta Diop. Le grand mérité du livre, écrit dans un style simple mais entrainant le lecteur comme dans un thriller policier, est de mettre à hauteur d’yeux et d’imagination une question complexe avec le registre de la fiction. Il revisite ainsi l’histoire africaine en usant d’imagination tout en en conservant la richesse éducative dans un but de conscientisation de ses lecteurs sur la vérité historique de l’Egypte pharaonique négro-africaine. Se hissant ainsi en un militant de la Renaissance Africaine par les Arts de la Création et de l’imagination. On comprend aisément pourquoi ce livre a reçu le Prix National Bernard Dadié du Jeune Écrivain au Salon international du Livre d’Abidjan de mai 2018.


SOSSIEHI Roche

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